lundi 27 septembre 2010

Entre ces rencontres...


« Il y a entre ces rencontres exactement l'espacement qui convient, et la route n'est pas si mauvaise qu'on n'y puisse rouler sans souci à trente kilomètres\heures. Et puis, rien ne presse et c'est exquis d'y traînasser de bon matin, le toit ouvert, le coude à la fenêtre, parlant peu et s'imprégnant de cette sauvagerie rustique. »
(Extrait du livre "L'usage du monde", Nicolas Bouvier, 1963)

...La route impose parfois son propre rythme. Les passagers eux-mêmes ignorent où elle pourra bien mener, mais elle est bien assez agréable pour que l'on ne désire cesser sa poursuite, se laissant porter par l'inspiration du moment, au gré des occasions qui se présenteront sur le chemin. Et être allés, ne serait-ce qu'encore plus loin...
Accepter de partir sans connaître la destination, voilà un choix inévitable si l'on désire savourer les richesses de cette vie qui est si courte. (Flk)



Merci MP pour l'inspiration...
Photos : Chiapas, Mexique 2007

lundi 20 septembre 2010

Paix entre les peuples


Un mur est présentement en construction afin de fermer la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Les opposants à ce projet l’appellent « le mur de la honte ».


Les accords de libre-échange ont favorisé la fermeture des usines et amené une forte concurrence sur les prix des produits agricoles locaux. Le manque d'emploi a ainsi poussé de nombreux habitants du Guatamala à émigrer aux États-Unis à travers le territoire mexicain.
 
On remarque sur la photo de famille du petit Jacob et de la petite Sofia, l'absence du père, parti depuis près de 8 ans, attiré par l'espoir du "rêve américain". On estime à plus d’un million cinq cents milles le nombre de Guatémaltèques qui travaillent illégalement aux États-Unis.



La guerre, la faim, la pauvreté sont autant de raisons qui poussent les gens à quitter leur pays dans l’espoir d’un avenir meilleur.




« Immigrer n’est pas un crime.
Le crime, c’est l’ensemble des causes qui poussent les gens à l’immigration »



Source : Conférence, Forum social des Amériques, octobre 2008.
Photos : "Famille de Jacob",Guatemala 2003, "autres", Forum social des Amériques, Guatemala, 2008

vendredi 17 septembre 2010

Minière canadienne


Le 13 juin 2007, lors d’une consultation communautaire à Ixchiguán, San Marcos, Guatemala, 42 municipalités on dit « NON » au projet de mine sur leur territoire. La compagnie y poursuit toutefois ses activités encore aujourd’hui.

La mine a suscité la controverse dès le début du projet à la fin des années 90’. On y utilise du cyanure pour en extraire l’or et l’argent. Cette méthode est hautement toxique pour l’être humain et l’environnement.



La mine utilise également 250 000 litres d’eau par heure pour ses opérations. Ce qui équivaut à la quantité d’eau utilisée par une famille locale sur une période de 22 ans. Cela a pour conséquence de créer des conflits entre les communautés qui vivent autour de la mine et qui doivent maintenant se disputer cette ressource essentielle.



La compagnie refuse d’utiliser des méthodes plus coûteuses et moins dommageables pour l’environnement. Toutefois, la mine s’est avérée très lucrative pour Goldcorp. Selon son rapport annuel de 2008, la compagnie canadienne a extrait en 2007 pour 204 millions de dollars de minéraux pour engranger des profits de 72.8 millions de dollars. Un maigre 1% de ces profits reste dans le pays. De ce 1%, la moitié est donnée à la municipalité, alors que l’autre moitié est payée au gouvernement du Guatemala.


« Ma famille vaut plus que de l'or.  
Nous avons droit de décision sur les mines. »



Sources : Journal ‘Entremundos’ janvier-février 2009
Et conférence, Forum Social des Amériques, octobre 2008
Photos : Forum social des Amériques, Guatemala 2008, Guatemala 2010

dimanche 12 septembre 2010

Drifting


Il y a toujours une chanson qui tourne un peu plus dans les haut-parleurs et qui se gratte à la guitare lorsque j'ai une minute. Celle-ci, tourne depuis plusieurs jours déjà...

« ♪ driftin, driftin, driftin away
I got myself a mansion and I gave it away
its not the world thats heavy, its just the things that you say
Im driftin, driftin away

driftin, driftin, driftin along
I rid myself of worrys and my worrys were gone
I may run when I want to and I sleep like a dog
Im just driftin, driftin along

suitcoats say there is money to be made
they get so damn excited but I guess its their way
my road may be lonley just because its not paved
its good for driftin, driftin away

driftin driftin driftin uh huh
I feel like goin back there but never for long
I sometimes wonder if they know that Im gone
Im just driftin, driftin along ♪ » (Driftin, Pearl Jam)
http://www.youtube.com/watch?v=NXQNLt8V6B0&feature=fvw

Photo : Crédit, Mathieu Lafrenière

jeudi 9 septembre 2010

Le temps des récoltes


Lentement les journées perdent un peu de lumière, l'automne arrive. Le moment de faire des provisions commence. Ce sera le temps des conserves et des potages réconfortant lorsque les soirées seront froides et pluvieuses.
Le petit marché grouille de transactions, aujourd'hui plus que jamais, avec l'arriver des récoltes de fin d'année. Meilleure période pour apprécier toutes les diversités de fruits et légumes, melons d'eau, cerises de terre, courges étranges aux couleurs multiples...
J'y serai allé en vélo plus d'une fois durant la belle saison... et encore certainement jusqu'en octobre... Puisque mon jardin c'est, encore une fois, soldé par un échec fracassant cet été, je décide d'encourager ceux qui savent y faire en matière de culture de la terre. (Flk)




 








«♪ J'aime quand le ciel devient orange
La nuit quand tout est très étrange
J'aime bien chanter sur scène le soir
Quand dehors la nuit est bien noire
J'aime bien aussi quand il fait gris
Quand il pleut sur l'avenue d'Italie                        
J'aimais aller chez mon grand-père
Manger des raisins encore verts
J'aime ! Oh oui, j'aime
La couleur de la Terre, la couleur de la terre 
Mais je suis sûr qu'au ciel Il y en a de plus belles oh, oh, oh yeah ! ♪...» 
(Le Costume Violet, Les Wampas)



Photos : Marché Public de Drummondville, Septembre 2010 

mardi 7 septembre 2010

Quatre gars, trois accords...


Ce n'est pas rien si grâce aux Trois Accords il y a maintenant un festival de musique dans une ville où, il faut le dire, il ne passe pas souvent grand-chose qui attire les foules au niveau culturel. Et les Trois Accords, ils sont tellement culturels...
Merci gang de faire rocker Drummond! (Flk)



« ♪ Laisse-moi te laver les cheveux, On va s’aimer si tu veux
Laisse donc danser mes mains, Laisse-moi te faire un shampooing
Et ça va sentir bon ♪ »
(Laisse-moi, Les Trois Accords)


Photos : Les Trois Accords, Festival de la Poutine, Drummondville 2010

dimanche 5 septembre 2010

Fringants Cowboys!


3e édition du festival de la Poutine de Drummondville. Tout de même incroyable qu'une si remarquable gastronomie ait un jour donné naissance à un moment de musique comme celui-ci. Je me suis vraiment amusé :amis, musique, photos, after-poutine...
Wow, Merci mal-bouffe! (Flk)

 
 « ♪ Toutes les huit secondes
Un enfant crève au tiers-monde
Parce qu'y a pas accès à l'eau
Et on dit qu'dans son pays chaud
C'est l'soleil qui a séché les ruisseaux

Quand on sait qu'une toute petite fraction
De tous ces budgets militaires à la con
Pourraient abreuver les humains
Leur assurer un lendemain
Mais l'occident s'en lave encore les mains

Alors que toutes les huit secondes
Se génèrent des profits immondes
Chez les grandes multinationales
Qui croient que l'droit fondamental
D'accès à l'eau doit dev'nir commercial






Aujourd'hui la source est cotée en bourse
Et on se câlice ben de la ressource
On nous dit qu'c'est inépuisable
Pas besoin de gestion viable
Y'a un signe de piastre au bout de l'eau potable

Pendant qu'les rivières coulent à flots
Certains font de l'argent comme de l'eau
Sans se soucier des écosystèmes
C'est ben plate à dire mais ça a l'air
Que c'est ça l'noeud du problème !.. ♪ »
(8 secondes, Cowboys Fringants)



" Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
... Que des étoiles filantes... "


 Photos : Cowboys Fringants, Festival de la Poutine, Drummondville 2010

La question à 100 piasses


J'ai connu Bernard Adamus lors de la dernière édition du festival de la Chanson de Tadoussac. Textes très imagés qui racontent la vie ou les délires qu’elle peut parfois provoquer, prestation charismatique, bref, un coup de coeur 2010.
Le Bernard Adamus "live" vaut certainement le détour. (Flk)


« ♪...La question approche, est-ce qu’la réponse s’en vient?
Ton odeur à maison, vas-tu être là demain?
J’t’a quatres pattes dans cuisine en train d’shiner l’carrelage
Desjardins dans l’tapis, c’est qui la femme de ménage

L’hiver va être long c’t’année chu cassé ben raide
J’cherche tous bords tous côtés, dites-moé où s’qui’a un peu d’blé
L’hiver est long chez nous, j’ai pas une maudite cenne
J’cherche d’in cracs d’in trous sont où les doux bidous

J’t’a veille de m’péter les dents sur mes vieux rêves d’enfant



C’est qui l’sacrament qui a écrit vive le vent       
Fait -20 à matin, coin Iberveille-Rosemont
Y’a la job qui m’apelle, pas autant qu’mon lit à maison
Ça l’air que l’soleil brille su’é plage de Madrid
La bière coule à flot dans les ports de Séville
J’comme un enfant fou qui compte ses billes
Y’é garochent comme un malade dans une allée d’quilles
La question approche, a m’bourdonne d’in oreilles
Si j’veux du miel faut tu vraiment q’j’fasse comme l’abeille
Là c’est soir de show, toutes les verres débordent
C’est 5 piasses à porte, pour l’gars avec la six cordes..♪ »
(La question à 100 piasses, Bernard Adamus)





Photos : Bernars Adamus, Festival de la Poutine, Drummondville 2010

jeudi 2 septembre 2010

Où sont-ils ?


On placarde les murs de la ville de visages de gens disparus lors du conflit armé. Le 30 juin 1999, des jeunes ayant vécu les horreurs du génocide, décident de fonder au Guatemala le groupe H.I.J.O.S. (Hijos por la Identidad y la Justicia contra el Olvido y el Silencio) : les fils pour l’identité et la justice, contre l’oubli et le silence.

 
Depuis lors, ces jeunes luttent pour faire reconnaître le génocide. Ils tentent de faire la lumière sur ce qui est arrivé à leurs parents afin que leur mémoire ne tombe pas dans l’oubli.

Depuis le début de ces actions, H.I.J.O.S. a subi, à plusieurs reprises, intimidations, brutalités, saccages de bureaux et vols de documents. (Flk)








Source : conférence, Forum Social des Amériques, octobre 2008
Photos : Forum social des Amériques, Guatemala, 2008