Terre des Hommes

«Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même le plus effacé, alors seulement nous serons heureux. Alors seulement nous pourrons vivre en paix et mourir en paix, car ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort». 
Extrait du livre : Terre des Hommes, Saint-Exupéry  


Photo : Roumanie, octobre 2013

Les yeux au ciel

Il y a de ces moments où l'on aspire à faire le vide afin de se recentrer sur soi-même... et les idées dans la tête qui ne cesse alors de tourner à la recherche d'une quelconque vérité qui viendrait calmer cette angoisse existentielle qui nous prend parfois dans les soirs de solitude. Les nuits d'étoiles sont propices à calmer ce manège et recentrer sa respiration. Et le temps d'un moment, le vide se fait plein du sentiment de plénitude, qui peut se résumer finalement a cette impression d'être au bon endroit, au bon moment. 

Depuis des millénaires, l'homme lève les yeux au ciel en quête de réponse... Comme elles ne viennent pas toujours très vite, si l'on persévère à attendre un retour aux questions, mieux vaut s'allonger... (Flk)

Photo : Mont Bucegi, Roumanie, octobre 2013 

La montagne

Chacune a son visage propre et offre son aventure à celui qui souhaite la défier.
La montagne me procure une sensation unique et indescriptible. 
L'air remplit mes poumons devenus trop petits pour absorber toute cette grandeur à consommer. Mes yeux ne suffisent plus à assurer la gravure du disque dur qui se perd dans les trop longs points de fuite qui s'étendent vers l'horizon. 

J'y suis allé mainte fois dans ma vie et j'y retournerai... (Flk) 

Cabana Malaiesti

J'étais tout là-haut et voilà que j'ai trouvé refuge au creux des montagnes pour la nuit. (Flk)

Photos : Monts Bucegi, Roumanie, octobre 2013

Le coût de la descente

Pour arriver au refuge avant la nuit, il m'a fallu descendre le col le plus abrupt de ce secteur de montagne. J'y suis parvenu, mais mon genou en sera hypothéqué pour le reste du voyage... (Flk) 

Photos : Monts Bucegi, Roumanie, octobre 2013

Cabana Omu

Point culminant de mon trajet à 2507 m, l'objectif de fin de journée était de passer la nuit au refuge "Cabana Omu". Merci au roumain qui m'a servi d'interprète en présence du gardien de la place qui parlait pas autre chose que le roumain. Impossible de dormir là, refuge en travaux! Je devrais poursuivre ma route sur près de huit kilomètres avant de trouver refuge quelque 787 mètres plus bas dans la vallée. (Flk)

Photos : Monts Bucegi, Roumanie, octobre 2013

Chateaux de Peles

Résidence d'été du monarque roumain Carol 1er (1866-1914)

Photos : Sinaia, Roumanie, octobre 2013

Monolithes

Sculptures surnaturelles façonnées par les vents d'altitude. 

Photos : Monts Bucegi, Roumanie, octobre 2013

Cota 2000

De la ville de Sinaia, le téléphérique monte à une altitude de 2000 mètres. De là, débute ma marche de 26 kilomètres sur le plateau des monts Bucegi et mon entrée en Transylvanie. (Flk)  

Photos : Monts Bucegi, Roumanie, octobre 2013

La vie est ailleurs

Il est deux cents millions d'hommes, en Europe, qui n'ont point de sens et voudraient naître. L'industrie les a arrachés au langage des lignées paysannes et les a enfermés dans des ghettos énormes qui ressemblent à des gares de triage encombrées de rames de wagons noirs. Du fond des cités ouvrières, ils voudraient être réveillés. 

(Extrait du livre : Terre des hommes, Saint-Exupéry, 1939)  

Photo : Bucarest, Roumanie, octobre 2013

Pe străzile din București

Je me rendais à Bucarest pour une semaine de travail avec les collègues du réseau international des travailleurs de rue de Dynamo ( http://travailderue.org/fr ).

Un endroit ciblé de façon stratégique pour la tenue d'une telle rencontre lorsqu'on sait qu'en 2013 environ deux mille d'enfant vivant dans la rue à Bucarest.

Une courte soirée en compagnie d'une travailleuse de rue de l'organisme Parada         

( http://www.paradaromania.ro/index.php ) a permis d'être en contact avec une réalité cru, celle de familles vivant dans des maisons abandonnées improvisées en squats ou dans des égouts de la ville. Pour une seule et unique sortie de rue, pas d'appareil photo, mais des images bien tangibles de la réalité de milliers de personnes. (Flk)

       

Photos : Bucarest, Roumanie, octobre 2013

Bienvenue à Bucarest

On comprend bien vite, lorsqu'on arrive à Bucarest, qu'il ne s'agit pas d'une destination romance. Satellite de l'union Soviétique jusqu'en 1989, la Roumanie est aujourd'hui un enfants pauvre de l'union européen. Un amalgame étrange des vestiges de la longue dictature communiste et de la modernité promise par l'arrivée du capitalisme. La chute d'un dictateur amène inévitablement un grand flot de promesses de jours meilleurs. 

Mais si vous parlez avec un Roumain, et il vous fera bien vite comprendre que rien n'est totalement noir ou blanc et que les libertés du capitalisme laissent souvent pour compte ceux qui avaient déjà bien peu sous le régime de Ceauescu. (Flk)

Photos : Bucarest, Roumanie, octobre 2013

Symboles religieux ostentatoires

Qu'est-ce qui motive le désir de restreindre les libertés individuelles d'une société? La peur de l'inconnu, la peur de la différence, le désir de contrôler ce que l'on ne comprend pas chez l'autre, la crainte d'être submergé par les croyances de nos voisins au risque de perdre notre identité. Le Québec veut interdire le port de symbole religieux dans la fonction public. Le fait d'afficher ses convictions religieuses constitue un réel danger pour qui... alors que le chrétien et le musulman dépouillés de leurs symboles demeureront tout aussi croyant et convaincu du bien fondé de leurs croyances. Si nous avons peur de quelque chose, en aurons nous moins peur une fois qu'il sera devenu invisible dans nos yeux? Encore bien des questions a se poser dans une société dite de tolérance et d'ouverture.

En Équateur, comme dans de nombreux pays d'Amérique Latine à forte majorité chrétienne, les processions religieux sont des moments intenses de démonstration de foi. Ainsi, ils descendent par milliers dans les rue de la ville. De toute évidence, là-bas, prendre la rue pour marcher a visage couvert n'a pas encore fait l'objet d'une loi sur le contrôle social... (Flk) 

Photos : Procession Catholique du vendredi Saint, Quito, Equateur, avril 2012

La fin d'une dure journée

« Je promet que la journée qui s'en vient est flambant neuve ».

Avec pas d'casque

Photo : Équateur, avril 2013

L'art de rester immobile

Immobile, assise sur la place du marché, la dame regarde passivement le rythme du mouvement trop pressé des passants affairés à faire leurs achats du dimanche. 

Cette enveloppe qui nous sert de moyen de transport vient 
inévitablement qu'à faillir, alors ne reste plus que la sagesse...(Flk)

«...Elle me répond, avec un léger sourire, qu'une bonne part de cette sagesse vient de son arthrite qui la fait tant souffrir. Mais je sais aussi que ce sourire vient de son intelligence qui l'a si gentiment convaincu que rester immobile permet de saisir autrement la vie.»

Extrait du livre : "L'art presque perdu de ne rien faire" Dany Laferrière  

Photo : Marché d'Otavalo, Equateur, avril 2013

Au centre du monde

« Chaque fois qu'un enfant lance sa toupie, elle tombe juste au centre du monde» .

Octavio Paz

Photo : Otavalo, Equateur, avril 2013

Quito : 2,285,210 habitants

Dans tout ce qu'elle a à offrir, la ville est capable du meilleur comme du pire. 

Capitales d'Amérique Latine, d'Asie ou d'Afrique, on s'y entasse en tas dans les bidon-ville dans l'espoir d'un nouveau travail, d'un nouvel avenir, puis parfois, faute de rien n'avoir trouvé, on y reste piégé...  Ce soir là, Quito semble belle est paisible, au creux de la vallée encerclée par les volcans au soleil couchant. (Flk)  

Photo : Quito, Equateur, avril 2013

Volcan Cotopaxi

Avec ses 5 897 mètre, le Volcan Cotopaxi domine le paysage. L'ascension ne sera pas tentée avec notre petit groupe, mais l'expérience spirituelle de la montagne se vie à divers niveaux sans avoir nécessairement à en atteindre le sommet. (FLk)   

Photos : Volcan Cotopaxi, Equateur, avril 2012 / 2013

Terre, planète bleue...3ème partie

Terre, planète bleue, où à chaque printemps le Soleil 

ramène les fleurs dans les sous-bois obscurs.

Terre, planète bleue, où vêtue de couleurs éclatantes, une femme choisit ses légumes verts sur les étals d'un marché...
(Extrait du livre "Chronique du ciel et de la vie" - Hubert Reeves)

Photos : Marché d'Otavalo, Equateur, avril 2013

Terre, planète bleue... suite

Terre, planète bleue, où un dictateur fête Noël en famille alors que,

 par milliers, des corps brûlent dans les fours crématoires. 

Terre, planète bleue, où dans une gare de banlieue, une famille attend 

un prisonnier politique séquestré depuis vingt ans. 

Terre, planète bleue, où seize familles ont accumulé plus 

de richesses que quatre-huit pays démunis. 

(Extrait du livre "Chronique du ciel et de la vie" - Hubert Reeves)

Photo : La Habana, Cuba, février 2013