vendredi 28 mai 2010

Lâcher prise


Ne pas avoir le contrôle...

Il m'arrive parfois de me mettre en rage contre ce corps que j'habite, mésadapté à son environnement en cette période de pollinisation. Que se passe-t-il? La nature ne fait pourtant rien d'autre que permettre à la vie de se perpétuer... tandis que mon système de défense lui, surréagit de façon violente en se tournant contre lui-même. Tous mes sens en alertent alors qu'il n'y a sommes tous aucun danger véritable.


Et que dire de mon coeur qui s'emballe et de ma tête qui s'entête
parfois à souhaiter de modifier des situations
sur lesquelles elle n'a aucun contrôle.
La vie m'a appris à me battre et à croire au meilleur des possibles,
elle tente peut-être maintenant de m'enseigner autre chose,
le lâcher-prise...(Flk)

« Lâcher prise c'est ressentir sans nourrir de pensées,
laisser les pensées s'envoler d'elles mêmes sans essayer de les chasser.
Lâcher prise c'est permettre à tout ce qui est présentà l'instant,
d'être là, sans résistance aucune.
C'est accepter la réalité de l'instant présent en état de non-résistance... » (auteur inconnue)

mercredi 26 mai 2010

Génocide d’un peuple

« Non au génocide »

De 1960 à 1996, le Guatemala a vécu 36 ans de conflits d’une extrême violence qui a conduit à la mort plus de 250 000 personnes dont 45 000 sont toujours portées disparues. 660 massacres ont été répertoriés, et 440 villages ont totalement été anéantis.

« Stop aux assassinats de jeunes en Amérique latine »

Encore aujourd’hui, au Guatemala, sont assassinés annuellement plus de 3 milles jeunes femmes et hommes âgés entre 14 et 29 ans. Pour plusieurs, le génocide continue… (Flk)
Sources : Conférence, Forum Social des Amériques, octobre 2008

dimanche 23 mai 2010

L’art comme expression de lutte

« Une révolution sans art,
c’est comme vouloir changer le système avec l’argent,
 le pouvoir, la violence et la convoitise »

Guatemala, octobre 2008 : Le 3ème Forum Social des Amériques fut une occasion de démontrer, une fois de plus, la force des arts comme moyen d’expression des luttes et de la résistance. Durant les 6 jours de la rencontre, les moments de démonstrations artistiques furent aussi nombreux que variés : photographie, film, pièce de théâtre, danse, concert de musique, peinture, graffiti…
pour donner une voix aux choses parfois difficiles à mettre en mot.

Les murs de l’Université San Carlos sont couverts de murales qui perpétuent la mémoire des événements qui ont eu lieu en ces murs : peur, colère, discrimination, violence, revendications et lutte d’un peuple.
Ils garderont aussi quelques traces du passage de ce Forum Social. (Flk)

"Seul la mémoire peut faire avancer, Jamais l'oublie" M.Baitia

samedi 22 mai 2010

Esprit d'équipe...


« Il y a une loi, un principe, une constante...
Si on change les équipes, ce n'est plus une revanche
et la montagne sait que tu ne retiendra rien
et la rivière sais que tu ne retiendra rien... ♪ »
( Avec pas d'casque )

mardi 18 mai 2010

Un cinq étoile...

«As-tu d'besoin d'un cinq étoile
Quand t'en a cinq milliards dans l'ciel ♪ »
(Richard Desjardins,  Eh Oui, C'est La Vie)

Cette tente, depuis plus de dix ans, je l'ai souvent planté, sous différents cieux. Mais ce soir là, sur l'île de Vargas, près de Tofino, le spectacle était d'une beauté exceptionnelle... J'aime perdre mon regard dans ce ciel si vaste, permettre à l'infiniment petit que je suis d'entrer en contact avec l'infiniment grand de cet univers du quel je fais partie.
Ici, en ville, les astres du ciel se font plus timides, mais il suffit de vouloir s'y arrêter pour qu'elles se laissent volontiers contempler. Tout récemment, allongé sur "mon quai" à fixer les étoiles, j'ai eu l'occasion de partager... un bref instant d'éternité. (Flk)


Photos: l'Île de Vargas, Tofino, B.C., 2009

vendredi 14 mai 2010

Les moments parfaits...


Certains moments de vie vous marques d'une façon indélébile.
Des moments parfaits...qui ne reviendront jamais...  

Le livre "'L'usage du monde" me fut introduit par un bon ami que je rencontra un jour sur ma route durant mon premier voyage en Europe, en 1999. Certains passages y décrivent, en des mots que je n'aurais pu mieux choisir, le sentiment ressenti dans
certains moments de la vie...Dans les détours d'un voyage,
...Dans une amitié complice... Dans les bras d'une femme... (Flk)

«Pour une raison ou pour une autre,
il peut arriver qu'on arrête la voiture et passe la fin de la nuit dehors...
Adossé contre une colline, on regarde les étoiles, les mouvements vagues de la terre...
Le temps passe en thés brûlant, en propos rares, puis l'aube se lève, s'étend...
Et on s'empresse de couler cet instant souverain comme un corps mort au fond de sa mémoire,
où on ira le rechercher un jour. On s'étire, on fait quelques pas, pesant moins d'un kilo,
et le mot « bonheur » paraît bien  maigre et particulier pour décrire ce qui vous arrive.»
(extrait du livre "L'usage du monde", Nicolas Bouvier, 1963)


Photo: Mexique 2007

mercredi 12 mai 2010

Faire un voyage...

«Premier regard, ça y est, j'y suis! Ici, maisons de tôle entassé les unes aux autres. Une ville énorme où la majorité des gens vivent dans une grande pauvreté injustifiée... Au loin, hors du bidon ville, on peut percevoir un paysage de montagnes et de volcans que seule la vie pouvait dessiner ainsi...
Je me sens vite dépassé par les évènements.
J'avoue que ce matin, je ressens un grand vide devant ce qui me semble maintenant plus inconnue qu'avant mon arrivé...»
(Flk, Extrait de mon journal de voyage, premier pas en Amérique Latine, Guatemala, 2003)


«Un voyage se passe de motifs.
Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même.
On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt
c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait...»
(Extrait du livre "L'usage du monde", Nicolas Bouvier, 1963)


Photos: Guatemala, 2010

dimanche 9 mai 2010

Laisser sa trace

´

«L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit,
mais tel qu'il se veut...
Il n'est rien d'autre que ce qu'il fait.
Si vraiment l'existence précède l'essence,
l'homme est responsable de ce qu'il est...
...nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable
de sa stricte individualité,
mais qu'il est responsable de tous les hommes.»
(Extrait de L'existentialisme est un humanisme, Jean-Paul Sartre, 1946)

Chaque orientation vers une direction est un choix
dont-il faut être conscient,
car chaque pas est susceptible de laisser une trace.
La route se définie au gré de nos décisions et de nos actions.
Pour l'heure, je prendre le temps de regarde où poser mes pieds afin de poursuivre ma route... (Flk)


Photo : L'île de Vargas, Tofino, B.C., 2009

samedi 8 mai 2010

Mobilisation Étudiante


Guatemala, 2008, Je participe au 3ème Forum Social des Amériques
qui prend lieu à l'Université San Carlos (USAC)...Je me retrouve alors enfermé dans un des édifices, pris en otage par des manifestants qui désirent faire entendre leurs revendications et mobiliser les autres étudiants.
En cette journée, les mouvements étudiants se mobilisent car si rien n’est fait,
 les frais d’inscription annuelle de l’Université 
ferons un bon de plus de 700% annuellement.
Une telle augmentation va signifier une inaccessibilité
à l’éducation pour une large majorité de ces jeunes étudiants.  

J'ai du mal à imaginer une telle mobilisation étudiante ou autre chez nous. Peut-être démonstration que lorsque le combat n'est pas ultime, les gens ne voient pas la nécessité de se battre...
L'humain doit-il toujours vraiment attendre d'être acculé au pied du mur pour bouger...? (Flk)

vendredi 7 mai 2010

Sunrise

«...Last night I had a horrible dream
But the sunrise in the morning
Came and burned it all away

Last night I had a horrible dream
But your smile in the morning
Came and took it all away... ♪ » 
(Enthusiasm For Life Defeats Existential Fear, The Flaming Lips)








Levé du soleil à 4220m sur le Volcal Tajumulco, plus haut sommet d'Amérique Centrale. (Flk)


                       

Photos: Guatemala, 2009                

jeudi 6 mai 2010

Ya Basta!!!


Chiapas, Mexique, décembre 2007, je me retrouve à San Cristobal où a lieu, un premier colloque internationale sur les mouvements antisystémique, organisé par l'Armée Zapatiste de Libération Nationale. Encore de nos jours, à une époque où il est facile de constater un désengagement et une lassitude générale dans nos sociétés trop confortable, il existe encore des gens qui, parfois au péril de leur vie, luttent pour des principes aussi simple que celui du respect de la dignité humaine. (Flk)

C’est avec le célèbre « Ya Basta » (« Ca suffit ! »), que les insurgés Zapatistes lancent leur cri du cœur face à un système qui n’a jamais reconnu les droits et la culture des populations autochtones dans ce pays.

Les Indiens du Chiapas ont des demandes très simples : un toit, un travail, la santé, l'éducation, la démocratie, la liberté, la justice, l'indépendance, la paix, les droits de la femme,
 le droit à l'information, le droit à la terre.
Source : Livre « 20 y 10 el fuego y la palabra » Gloria Munoz Ramirez, Éd. Rebeldia, 2003.



dimanche 2 mai 2010

Le bon sens


« ...Je veux marcher à reculons pour avancer dans le bon sens ♪ »
(Le bon sens, Karkwa)

Parfois, la vie nous mène sur des chemins
qui ne semblent pas faire de sens. 
Si je constate avancer dans une mauvaise direction,
je dois accepter ce fait, et modifier ma trajectoire.  
Il peut alors être difficile dans l'immédiat de voir
ce qu'auront permis ces quelques pas.
Je préfère toujours croire que même sur
les routes qui se terminent en cul-de-sac...
il y a du beau, il y a du bon. (Flk)


Photo: St-Camille, Qc, 2010

samedi 1 mai 2010

Le monde tourne fort...


La musique fait partie du voyage. Elle est un voyage en soi.
Belle évasion lorsque le monde tourne trop vite
et que les pensées s'entrechocs et se bousculent.
Langue universel qui arrive parfois à communiquer
de façon beaucoup plus efficace les émotions sans nom... (Flk)