dimanche 25 juillet 2010

Une rencontre

Maria-Antonia et Venita, Survivantes des massacres de la communauté de Patzaj,
l’un des 445 villages détruit lors du conflit armé dans les années 80".

La chaleur, l'humour et l'humanité de ces femmes ne pourraient permettre d'imaginer les horreurs d'ont elles ont pu être témoin et les souffrances qu'elles ont pu vivre. Un sourire, des échanges, être curieux, porter intérêt, percevoir la force, trouver en quelqu'un l'inspiration... aller vers l'autre, et s'enrichir, grandir. (Flk)  

« Le meilleur moyen pour apprendre à se connaître,
c'est de chercher à comprendre autrui. »
(André Gide)

Photo : Patzaj, Guatemala, 2003

mercredi 21 juillet 2010

D'un Océan à l'autre

"D'un Océan à l'autre"

Voilà près de deux ans qu'il avait entrepris la traverser du continent pour s'établir à l'ouest, sur la côte pacifique, Vancouver...  Depuis ce temps, petit voyage dans les parages l'an dernier, visite pour le temps des fêtes et quelques échanges msn qui ne remplaceront jamais l'essentiel d'un vrai contact. Après tout ce temps, aujourd'hui, c'est le retour d'un ami dans son coin de pays. Bienvenue chez vous! (Flk)














Photos : Vancouver, 2009


dimanche 18 juillet 2010

Avortement interdit

En haut, à gauche: "Même Marie fut consulté"   à droite: "Enlevez les rosaires de nos ovaires"

Guatemala 2008 : Nous assistons à une manifestation pour le droit à l’avortement. Ce geste est hautement symbolique dans un pays dominé par des valeurs machistes et où l’Église exerce toujours une forte influence.

Au Guatemala, chaque année, près de 65.000 avortements sont pratiqués dans la clandestinité. De ce nombre, quelque 21.600 femmes seront hospitalisées suite à des complications. De récentes études indiquent que l'avortement non médicalisé constitue un facteur important de mortalité maternelle dans le pays.
...Au Québec, l’avortement est décriminalisé depuis 1969.(Flk) Source : Conférence, Forum social des Amériques, octobre 2008.

 
                            






"Aucune femme ne devrait souffrir
ou mourir d'un avortement"










"Enceite seulement                                                                                    
 quand je le veux"
                                                                                                 


Photos : Forum social des Amériques, Guatemala, 2008

vendredi 16 juillet 2010

Mouvoir l'immuable

"Je peux toujours choisir, mais je dois savoir que si je ne choisis pas, je choisis encore"
(L'existentialisme est un humanisme, Jean-Paul Sartre)

Une autre journée de chaleur intense, retour à vélo après une soirée de rue. Je saute dans la rivière à minuit, question de me ressaisir un peu. L'eau est calme. Sentiment de stagnation, comme si je souhaitais pousser sur des choses que je ne peux faire bouger... mouvoir l'immuable. Et des questions, pas toujours les mêmes, se présentent. Qu'ai-je donc oublié sur mon parcours? Suis-je passé trop vite sans voir à temps les indications qui m'auraient instruit sur la bonne route à suivre ou sur le bon virage prendre... Aurais-je dû prendre à gauche?  Dans ma tête, regard hors de moi de la vie qui semble aller trop vite et où rien ne bouge à la fois. Dans mes rêves, ralentir les saisons, éclaircir l'horizon... (Flk)


« ♪ Ma tête soliloque sous la semelle de mes bottes
Quand elles se frottent au pavé des ruelles
On m'a dit que le doute, c'est le bon Dieu qui clignote
Mais ma foi est fébrile comme une chandelle
La foule est ventriloque, à couvert on chuchotte
C'est dans la pénombre que la lumière est belle... ♪ »
(Fred Pellerin, Tenir debout)


Photo : France, 2002

jeudi 15 juillet 2010

Bâtisseur de rêve


Il fait toujours bon descendre à St-Camille visité de vieux amis.
Là-bas, j'y retrouve une façon de vivre inspirante
Un idéal, de grands projets, une goûte d'utopie,
Beaucoup de détermination et de courage
Construire autrement, bâtir du rêve... (Flk)


Photo : Journée de coup de main collectif, Construction d'une maison en ballot de paille et crépi d'argile,
            St-Camille, automne 2009

lundi 12 juillet 2010

Voir avec d'autres yeux


Parfois, voir ailleur, sortir de sa réalité, permet de redéfinir notre situation et de relativiser nos difficultés et nos supposés "besoins". Pour chercher à connaître et à comprendre les gens, sans jugement, 
il faut d'abord accepter de regarder avec d'autres yeux... (Flk)

 « En route pour la terre maya, nous accompagnons un groupe de 8 jeunes adultes qui vivent pour une première fois l'expérience du voyage. Chaque sortie hors des sentiers connus amène à une découverte de soi. Je souhaite sincèrement que cette expérience soit grandissante pour chacun d'eux, qu'ils y trouvent l'inspiration pour faire un pas de plus...  Je suis heureux de voir leurs yeux s'allumer devant le dépaysement. Déjà, les commentaires émis notent bien la prise de conscience des écarts qui séparent nos mondes. On ne peut mettre en comparaison des souffrances, mais les réalités sont certes bien différentes de celles vécues chez nous... Au retour, ces jeunes pourront, à leur manière, être des communicateurs de leur expérience, témoignant des injustices et inégalités vécues ici.» (Extrait de mon journal de voyage, Guatemala, 2010, Flk)










 Photos : San José Poaquil, Guatemala, 2010

dimanche 11 juillet 2010

Kid Koala


Oui, je sais... je parle encore de musique! Sans doute parce qu'il y a peu de choses au monde qui viennent me chercher autant aux tripes. Quitte a faire une longue route et rentré chez moi aux petites heures du matin... me lever encore fatigué pour aller déménager un ami, celui-là même qui, dans son éternelle motivation, ma accompagné au show la veille.  
 

Hier, c'était Kid Koala, un D.J. montréalais qui se produisait au festival d'été de Québec. Six tables tournantes, deux d.j. accompagnés sur scène par des musiciens en béton avec la présence remarquée de Chris Ross aux claviers et basse et celle de Myles Heskett à la batterie, tous deux anciens membres du groupe australien Wolfmother
Pour voir un extrait :



« I got two turntables and
a microphone ♪ »
(Where it's at!, Beck)











Photos : Festival d'été de Québec, 2010

jeudi 8 juillet 2010

The Flaming Lips


Mercredi sept juillet, Spectacle des Flaming Lips au Métropolis de Montréal. Je me sens soudain comme si j'avais quatorze ans. Il y a encore ici-bas des gens qui espèrent à un monde sans tous ces dirigeants aux aspirations de pouvoir et de contrôle, une société où la paix serait placée en priorité devant les ambitions militaires ou religieuses. Les thèmes abordés par le groupe sont sommes toute plutôt sombre si l'on fait le bilan général de la situation dans le monde actuellement. Pourtant, Wayne Coyne s'amuse comme un vrai gamin sur scène avec ses multiples gadgets de canons à confettis, de ballons et de lasers. Flaming Lips livre son spectacle de façon complètement éclaté dans une atmosphère de party disjoncté. Lorsque le chanteur prend la parole entre deux chansons, son message principal tourne toujours autour des mêmes thèmes, Paix, amour, utopie et optimisme...
Super soirée, du plaisir musical plein les oreilles.
Merci Flaming Lips! (Flk)



« Do You Realize - that you have the most beautiful face
Do You Realize - we're floating in space
Do You Realize - that happiness makes you cry
Do You Realize - that everyone you know someday will die
And instead of saying all of your goodbyes
let them know You realize that life goes fast
It's hard to make the good things last
You realize the sun doesn't go down
It's just an illusion caused by the world spinning round  ♪ »
(Do You Realize? - The Flaming Lips)
 


Photos : Flaming Lips, Métropolis, Mtl, 2010

mardi 6 juillet 2010

Amsterdam


Après 2 mois de voyage au travers de la France, l'Allemagne, La Grèce, l'Italie, me voilà en Hollande. J'y rejoins J-F et Stéphane, deux bons amis de ma petite ville natale. Au départ de ce voyage, rien ne laissait présager que nous nous retrouverions ensemble ici, à Amsterdam. C'est la beauté du voyage qui laisse toujours place aux imprévues et aux surprises. Un peu perdus et plutôt de tempéraments relaxe, les deux frères me donnent de nombreuses occasions de rire... et d'aiguiser ma patience. Le plaisir d'être avec eux laisse entrevoir du bon temps dans les jours et semaines à venir.
(Extrait de mon journal de voyage, Europe, 1999, Flk)  





















Il doit vraiment falloir que cela
devienne un problème sérieux pour
qu'on décide d'installer de
tels panneaux dans une ville, non!?

Photos: Amsterdam, 1999

dimanche 4 juillet 2010

Barcelona


Il s'est écoulé un mois jour pour jour entre ma rencontre avec Stéph et J-F à Amsterdam et mon départ de Gernika ce matin. Que de bons moments en bonne compagnie. Aujourd'hui, je reprends ma route en solitaire en direction de Bracelone... C'est une ville splendide où l'art est omniprésent. Endroit profondément marqué par la présence de Salvador Dali et de l'architecte Gaudì. La vue de l'excentricité des oeuvres de ces deux génies peut parfois donner l'impression que ces deux hommes frôlaient la folie... À mon retour du parc Güell, je me suis mis à la recherche de ce fameux alcool qu'on appelle Absinthe. Bien qu'interdite dans la majorité des pays de l'Europe, en Espagne, on en trouve au dépanneur. On vous dit qu'elle rend un peu fou, mais... ont vous en vent sans problème...!? La Rambla, assit par terre sur le terreplein de l'une des rues les plus passantes de la ville, je joue quelques morceaux de guitare. C'est un endroit animé où artistes et artisans amusent pour un instant les gens qui n'en finissent plus de courir.
(Extrait de mon journal de Voyage, Europe, 1999, Flk)

« Le soleil brille à barcelone               
un américain feel alone
il ne sait pas ce qui l'attend
au coin de la rue en rentrant
qu'il est loin mon pays natal
s'est dit la grosse suédoise
qui vient de se faire braquer par un
negro sur rue des assassins

le soleil fait chauffer la place
où se retrouvent tous les paumés
aux touristes font des grimaces
les chiens, les chats, les pesetas
on a cherché. les extasiés
mais c'était vraiment hors de prix
on s'est rabattu sur l'absinthe
à barcelone, à barcelone »
(Barcelone, Jean Leloup)





Photo : Barcelone, Espagne, 1999

samedi 3 juillet 2010

Le départ...


«Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La vérité, c'est qu'on ne sait comment nommer ce qui nous pousse. quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon...»
(L'usage du Monde, Nicolas Bouvier)

Ce sentiment, il me semble l'avoir ressentie a quelque reprise au cour des années, à chaque fois que naît l'idée de partir ou de repartir...
L'aventure vers l'inconnu m'est toujours apparue d'abord comme un voyage vers soi. Elle nous amène à la découverte et à la confrontation de nos croyances, de nos peurs, de nos limites.
Au retour, on m'a souvent posé la question : Qu'est-ce que ce voyage a pu t'amener?  Il peut être difficile d'identifier clairement ce que nous aura rapporté notre expérience. Sentiment intérieur flou que quelque chose se passe et se digère lentement, même longtemps après le retour... Je garde l'intime conviction qu'un voyage est une occasion de grandir qui révèle l'importance de suivre sa route...

Aujourd'hui c'est à ton tour de partir...
Bon voyage, bonne route...
(Flk)


Photo : Arrivée au Guatemala, 2009

vendredi 2 juillet 2010

à l'achat d'une montagne


« ...Le temps brûle, comme une chaudière de gaz.
Le ciel quand, il est clair, qu'il est bleu, est gratuit, à l'achat d'une montagne.
Si jamais, ta main passe, par mes ch'veux.
J'aimerais bien, être là pour comprendre.


...Je m'excuse, pour la peine, et le reste.
Le calme que je recherche, que je veux, est gratuit, à l'achat d'une montagne ♪ »
( Gratuit à L'achat d'une Montagne, Avec Pas D'Casque )


Photo : Pyrénées, France, 2003

jeudi 1 juillet 2010

Avaler la pilule


Elle est dure à avaler. Je dois vraiment prendre tout ça? Et oui, semble-t-il, c'est la réalité! Je me tourne et cherche, avec anxiété, la personne qui pourrait me répondre. J'insiste, de toute évidence beaucoup trop, mais c'est une grosse pilule que personne ne souhaiterait prendre pour le simple plaisir. J'aurais dû comprendre qu'il valait mieux avaler sans questionner, mais je poursuis mon questionnement avec entêtement, comme s’il pouvait y avoir une raison, une motivation qui justifierait d'avaler cette pilule. Alors, je redemande encore et encore: «Pourquoi devrais-je prendre une telle pilule?»... «Parce que!» répond finalement une voix étouffée dans le coin de la pièce. Cette réponse ne m'aide en rien à comprendre et accepter ce fait, mais ce sera semble-t-il la seule réponse que j'aurai pour l'instant. Alors, j'avale ladite pilule en tentant de camoufler une grimace certaine. Le goût amer et stuporeux demeure dans ma bouche. J'ai beau boire de l'eau, l'étrange sensation que quelque chose est resté coincer dans ma gorge persiste... (Flk)





Manger, boire, dormir...