jeudi 9 septembre 2010

Le temps des récoltes


Lentement les journées perdent un peu de lumière, l'automne arrive. Le moment de faire des provisions commence. Ce sera le temps des conserves et des potages réconfortant lorsque les soirées seront froides et pluvieuses.
Le petit marché grouille de transactions, aujourd'hui plus que jamais, avec l'arriver des récoltes de fin d'année. Meilleure période pour apprécier toutes les diversités de fruits et légumes, melons d'eau, cerises de terre, courges étranges aux couleurs multiples...
J'y serai allé en vélo plus d'une fois durant la belle saison... et encore certainement jusqu'en octobre... Puisque mon jardin c'est, encore une fois, soldé par un échec fracassant cet été, je décide d'encourager ceux qui savent y faire en matière de culture de la terre. (Flk)




 








«♪ J'aime quand le ciel devient orange
La nuit quand tout est très étrange
J'aime bien chanter sur scène le soir
Quand dehors la nuit est bien noire
J'aime bien aussi quand il fait gris
Quand il pleut sur l'avenue d'Italie                        
J'aimais aller chez mon grand-père
Manger des raisins encore verts
J'aime ! Oh oui, j'aime
La couleur de la Terre, la couleur de la terre 
Mais je suis sûr qu'au ciel Il y en a de plus belles oh, oh, oh yeah ! ♪...» 
(Le Costume Violet, Les Wampas)



Photos : Marché Public de Drummondville, Septembre 2010 

2 commentaires:

  1. Toutes ces couleurs. Ton texte qui me fait apprécier d'autant plus la venue de cette saison colorée... le souvenir de ta cuisine et de ton potage pomme et choux fleur délicieux. Les chocolats chauds que nous étions censés boire ensemble en jouant une partie d'échec durant une soirée froide et pluvieuse.

    Ce sont de très belles photos. Et pour ton jardin, je suis désolé! Mais ça aura eu comme bienfait de te donner l'occasion de faire de belles promenades à vélo et d'apprécier les âromes sublimes du marché.

    Mon vélo me manque.

    Toi aussi...

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  2. L'automne, c'est les récoltes.
    Cette année, je manque de temps pour engranger toutes ces bonnes choses- là. Je travaille aux pommes (ça arrondit les fins de mois quand je n'ai pas les enfants), alors je me rebat sur elles. Je les bois, je les sens et, surtout, je les touche. Des centaines, des milliers. Un robot cueilleur de pommes.
    Je n'en mange pas une du verger, trop de poudre blanche dessus. Ça fait peur. Elles me glissent des mains. C'est bien assez pour vouloir les éviter pour un bout...
    Alors, comme c'est mon premier automne où je ne met pas à profit les récoltes, je profites d'être haut perchée sur un pommier pour humer le vent, entendre et voir les outardes qui nous quittent, voir des nouvelles couleurs apparaître sur la montagne chaque matin. Et je me dis que de cette façon, je profites quand même, au mieux dans ma situation, de la générosité de la Terre.
    Non, je ne suis pas un robot cueilleur. Je suis une humaine qui cueille la nature, et qui la sent de près, du début de la chaîne de production. Je trouve ça rassurant, l'humanité au fond d'un deux litres de jus de pommes...

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