« Il y a entre ces rencontres exactement l'espacement qui convient, et la route n'est pas si mauvaise qu'on n'y puisse rouler sans souci à trente kilomètres\heures. Et puis, rien ne presse et c'est exquis d'y traînasser de bon matin, le toit ouvert, le coude à la fenêtre, parlant peu et s'imprégnant de cette sauvagerie rustique. »
(Extrait du livre "L'usage du monde", Nicolas Bouvier, 1963)...La route impose parfois son propre rythme. Les passagers eux-mêmes ignorent où elle pourra bien mener, mais elle est bien assez agréable pour que l'on ne désire cesser sa poursuite, se laissant porter par l'inspiration du moment, au gré des occasions qui se présenteront sur le chemin. Et être allés, ne serait-ce qu'encore plus loin...
Accepter de partir sans connaître la destination, voilà un choix inévitable si l'on désire savourer les richesses de cette vie qui est si courte. (Flk)
Accepter de partir sans connaître la destination, voilà un choix inévitable si l'on désire savourer les richesses de cette vie qui est si courte. (Flk)
Merci MP pour l'inspiration...
Photos : Chiapas, Mexique 2007