Rayon-X du coeur, juste au cas. Scanner d'un cerveau dans une sécheuse. La machine, à spin, n'était pas réglée à cycle délicat...
Le plaster pour l'âme est en commande, la crème hydratante pour la relation sèche, est back-order... La garde-malade fait signe d'attendre. J'en ai surement pour une couple d'heures...
Il y a des cas beaucoup plus urgent, des coeurs ouvert sur des civières, des intoxications alimentaire, d'autres, les plais encore en sang... C'est pas pour rien qu'on nomme, ici, les gens «patient».
A force d'attendre, j'en fini par me demander ce que je fais là. À l'hôpital, pas de sous-sol, c'est dur de descendre plus bas. On se blesse parfois parce qu'on est imprudent, ou parce que le masochisme nous fait encore sentir vivant.
Moi, j'ai fini d'attendre sur une chaise de plastique, avec un sac en papier en cas de crise panique. Pas question que je reste enfermé encore une autre journée. J'ai juste le goût de respirer. Je sors prendre l'air, dehors c'est l'été... (Flk)
Heureusement il y a l'été.
RépondreSupprimerHeureux ceux qui ont connu l'été.
Heureux ceux qui par temps froid et sombre se rappel de la chaleur qui réconforte et du soleil qui éclair, car ils peuvent se raccrocher à une chose...la certitude que l'été fini toujours par revenir.
Quelqu'un qui remercie la vie d'avoir connu l'été!
Je voulais te dire depuis longtemps, ce texte est un de mes préféré.. Étrange, c'est comme si j'aimais la souffrance brut des ces mots, et à la fois, la vulnérabilité du personnage...
RépondreSupprimerBref...